Juil 23, 2011
Lorene

Sauvetage poules pondeuses

Voici un article publié sur le site de la PMAF (Protection Mondial des Animaux de Ferme).

Juste pour se rappeler que les animaux nous donnent beaucoup (leurs oeufs, leur lait,  leurs vies le plus souvent…) et qu’il est intolérable de leur infliger des conditions de vie atroce en remerciement…

50 poules pondeuses recueillies à la Ferme des Animaux !

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Le 14 juillet fut une journée très spéciale pour l’équipe de la PMAF, qui est allée recueillir dans le sud de la Moselle 50 poules pondeuses en partance pour l’abattoir.

Le sauvetage

Le commerce de l’œuf

Les œufs de consommation sont pondus par des poules sélectionnées pour leur productivité et produisant, chacune, 250 à 300 œufs par an. Vers un an et demi, les volailles présentent une baisse de rendement qui incite les élevages à remplacer leur cheptel au complet. Alors âgées de 16 à 18 mois, les poules sont donc toutes « réformées », c’est-à-dire envoyées à l’abattoir pour être remplacées par de jeunes poulettes de quelques semaines.

C’est dans le plus gros élevage de poules pondeuses de Moselle (145 000 poules vivant dans des batteries de cages aménagées) que la PMAF a pu éviter à 50 poules une triste fin de vie à l’abattoir.

Quelle joie d’assister à leur arrivée à la Ferme des Animaux ! Il n’a suffi que de quelques minutes pour que les poules expriment des comportements qui leur étaient jusque là interdits (avec 750cm2 d’espace par poule, à l’élevage, peu de comportements sont possibles !) : elles ont pu battre des ailes, se percher à plusieurs dizaines de cm du sol, gratter le sol, s’installer dans un nid douillet de paille… le moment fut magique !

Retrouver une forme physique

Dès l’arrivée des poules, un soin important a été nécessaire : la coupe des griffes. Ces 50 poules ne s’étant pratiquement jamais déplacées, si ce n’est de quelques pas, toujours sur un sol grillagé, leurs griffes atteignaient pour certaines plusieurs centimètres de long !

Certaines présentent des zones fortement déplumées : piquées par leurs congénères lors de leur vie en cage, il faut maintenant attendre la prochaine mue pour que ces oiseaux puissent retrouver leur beau plumage.

Enfin, toutes ont été débecquées : ces 50 poules nous rappellent que dans les élevages industriels, le bec des poussins est coupé afin de réduire le cannibalisme et le piquage de plumes, comportements anormaux se développant lorsque les volailles sont maintenues dans des densités trop élevées.

L’apprentissage d’une nouvelle vie

Malgré cette existence difficile, pas après pas, les animaux apprivoisent leur nouvelle vie. Depuis leur naissance, ces poules ont évolué dans un environnement très pauvre en stimuli ; leur vie confinée les a rendues anxieuses face aux éléments nouveaux. Elles doivent maintenant se familiariser avec l’espace qui leur est dorénavant disponible : une nouvelle vie de liberté pleine de nids de paille, d’arbres touffus, de pâtures herbeuses, de bains de poussière et de vers de terre… Une vraie vie de poule !

N’oubliez pas que pour lutter contre les élevages en cages, dont sont issues ces poules pondeuses, il est indispensable d’acheter des œufs dont le code commence par 0 ou 1, la garantie d’un accès à l’extérieur.

Les photos de l’arrivée des poules à la Ferme des animaux

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