bio
Jan 6, 2013
Lorene

Voeux Amapiens pour 2013

 

Mes très chers Amapiens et Amapiennes !

Après avoir passée une journée quelque peu brumeuse et ponctuée de siestes (et oui, les lendemains de fête sont parfois difficiles !), je me sens d’humeur à vous écrire ce petit mail pour vous faire part de mes vœux pour cette nouvelle année ! 

Les mayas nous ayant fait « peur » pour rien avec leur fin du monde annoncée pour le 21 Décembre dernier, je me dis donc que 2013, si elle a pu se présenter à nous, devra être l’année des changements !

Non, non, je ne vais piquer le slogan à personne, mais je vais juste vous faire part de mes réflexions personnelles et bien sûr principalement Amapiennes sur le sujet ! 

Tout d’abord une question : pourquoi suis-je devenue adhérente d’une Amap ? 

C’était il y a maintenant trois ans. 

Au départ, une envie un peu floue de faire quelque chose d’écologique, sans trop savoir vraiment dans quoi je mettais les pieds, je l’avoue.

Puis, au fur et à mesure des années, le renforcement de mes convictions personnelles sur les bienfaits et la nécessité de consommer bio et local, l’envie de jouer un rôle, même minime, dans le développement de ces solutions proposées aux consom’acteurs, ont fait que je suis devenue Présidente, et que je prends ce rôle très à cœur. 

Aussi vais-je me permettre de vous retourner la question.

Pourquoi êtes-vous devenu adhérent d’une Amap ?

Voulez-vous aussi voir notre société changer, et enfin prendre conscience que le retour à une agro écologie est la seule solution ?

Voulez-vous aussi que l’animal soit à nouveau respecté dans ses besoins naturels et ses conditions de vie ?

Voulez-vous aussi avoir un rôle dans l’évolution de notre société vers ce retour aux sources ? 

Oui, je sais, vous allez dire que je m’emballe, que nous parlons juste d’une Amap…

Mais non, nous ne parlons pas juste d’une Amap.

Nous parlons d’un groupement de personnes qui veulent croire en un projet qui a pour but de défendre toutes ces valeurs.

Et plus ces groupements seront nombreux, plus les chances d’être entendu et de voir évoluer les mentalités seront grandes. 

Je tiens donc à vous remercier d’être parmi nous et de défendre à nos côtés ces idées. 

Les membres du Conseil d’Administration et moi-même tenons à vous faire savoir notre volonté de collaborer avec de nombreux autres producteurs pour la saison prochaine.

Nous sommes sûrs de pouvoir traiter avec une productrice de fromages de chèvres.

Nous négocions actuellement avec différents autres producteurs : viande de bœuf, pain,  miel, huile (tournesol et chanvre), fruits, farine, fromage de vaches…

Et toujours, les producteurs actuels : œufs, légumes, viande de porc, cosmétiques, vin. 

Tout cela pour vous dire que notre Amap va s’enrichir de nouveaux produits, mais que pour que cela soit possible, nous avons plus que jamais besoin de vous !

Besoin de vous en tant qu’adhérents, mais aussi en tant que membres actifs, au sein du CA ou non. 

Prenez les choses en main, venez les faire bouger avec nous ! 

Etre adhérent d’une Amap ne veut pas dire que vous devez passer contrat avec tous les producteurs.

C’est pour cette raison que nous souhaitons diversifier autant l’offre. Afin que chacun y trouve son compte et puisse continuer à mettre sa pierre à l’édifice de notre Amap sans contrainte, mais par choix. 

Voilà pour mes vœux Amapiens pour cette nouvelle année ! 

Je vous souhaite également d’une façon plus générale d’être heureux, de profiter de vos enfants, de votre famille.

Que la santé soit bonne et que nous puissions tous marcher vers un monde meilleur, même si on le sait, il y a du boulot ! 

Je vous embrasse et vous souhaite donc une très belle année 2013 !

 

Lorène Leruste, Présidente.

Nov 21, 2012
Lorene

Huile de palme

L’huile de palme est partout.

Que penser réellement d’elle? Est-elle vraiment si maléfique?

Elle se cache partout, même dans les magasins bio…

Pour savoir exactement le danger que représente cette huile pour notre santé, mais aussi pour l’environnement, voici quelques liens qui vous aideront à y voir plus clair :

Terra Eco

Amendement Nutella

L’huile de palme est-elle mauvaise pour la santé?

Adrien Gontier : vivre sans huile de palme + le petit guide bleu des solutions

Kalaweit

 

(Lorène)

Nov 14, 2012
Lorene

Ungersheim a tout compris!

Lu dans le magazine Terra Eco, cet article qui met en lumière la ville d’Ungersheim qui, grâce à son maire en poste depuis 1989, se dirige vers l’autonomie.

Maraîchage bio, circuits courts, centrale solaire, chevaux de traits et autres énergies renouvelables, cette petite ville alsacienne est bel et bien sur le chemin de la transition!

Un exemple à suivre, et qui nous prouve, si l’on en doutait encore, que tout est possible!

Site de la mairie d’Ungersheim

Le site des territoires français en transition

Le site des villes en transition

 

(Lorène)

Nov 3, 2012
Lorene

Arguments pour les bio sceptiques

Bio Bourgogne Association propose dans sa dernière lettre d’information, un petit guide qui permet de trouver les arguments pour contrer les bio sceptiques!

Pour vos amis bio sceptiques  (cliquez sur les images pour agrandir)

Et une plaquette qui vous aidera aussi à comprendre et à expliquer pourquoi, non, manger bio ce n’est pas plus cher!

 

 

 

(Lorène)

Oct 14, 2012
Lorene

Le bio ne connait pas (trop) la crise!

Enfin une nouvelle qui fait plaisir, pour nous, consommateurs convaincus de produits bio!

Le bio avance et gagne du terrain dans le coeur et les consciences des français!

Pourvu que ça dure et que cela progresse encore!

Le Monde

Direct Matin

(Lorène)

 

Juin 5, 2012
Lorene

Osons la bio! et les législatives

Voici un message de Bio Consom’acteurs :

 

Madame, Monsieur,

A quelques jours des élections législatives, nous avons décidé de poursuivre la campagne « Osons la bio ! », à laquelle nous vous remercions d’avoir participé, pour exiger des candidat(e)s aux élections législatives, s’ils sont élu(e)s, de s’engager avec force en faveur du développement de l’agriculture biologique. A cette fin, nous vous proposons d’agir directement auprès de celles et ceux de votre circonscription en leur envoyant la lettre ouverte ci-dessous.

L’association Bio Consom’acteurs rendra publiques sur son site Internet les réponses que vous recevrez des candidat(e)s que nous vous remercions de nous transférer par mail.

Vous remerciant par avance de votre mobilisation,

Bio Consom’acteurs.

 

Comment fonctionne cette interpellation ?

Si vous ne connaissez pas la liste des candidat(e)s qui se présentent de votre circonscription, découvrez-la sur cette page.

Consultez les mails des candidat(e)s déjà élu(e)s sur le site de l’Assemblée Nationale.

Copiez-collez la lettre ouverte ci-dessous pour l’envoyer aux candidat(e)s et signez-la.

Transférez-nous par mail les réponses obtenues à contact@bioconsomacteurs.org.

Lettre ouverte aux candidat(e)s à l’élection législative française de 2012

Mesdames, Messieurs les candidat(e)s à l’élection législative,

En novembre dernier, l’association Bio Consom’acteurs, la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) et Terre de Liens ont rendu public un cahier de 20 propositions pour atteindre en France 20% de surfaces bio en 2020.

J’ai soutenu ce cahier de 20 propositions, comme 55 000 autres citoyens qui ont signé la pétition « Osons la bio ! » parce que nous considérons l’agriculture biologique comme la réponse la plus pertinente, écologiquement, socialement et économiquement, pour mettre fin aux graves conséquences sanitaires et environnementales de l’agro-industrie chimique.

Si les mesures présentées dans ce cahier étaient appliquées, cela changerait fondamentalement l’agriculture française, aujourd’hui largement dominée par des pratiques intensives chimiques qui appauvrissent les terres, consomment de l’énergie en excès, contaminent nos eaux de surface et de source, génèrent des problèmes sanitaires graves maintenant avérés tant chez les agriculteurs que chez les consommateurs, abîment les paysages et portent dramatiquement atteinte à l’autonomie alimentaire des pays les moins développés.

Le cahier propositionnel et la pétition sont disponibles sur http://action.bioconsomacteurs.org/

Je souhaiterais connaître votre position sur ce cahier de propositions avant les prochaines élections législatives des 10 et 17 juin prochains, que je transmettrai par souci de transparence démocratique, à l’association Bio Consom’acteurs, pour publication sur son site Internet : www.bioconsomacteurs.org

Je vous remercie par avance du temps que vous aurez bien voulu consacrer à ma requête et je vous prie de recevoir, Mesdames, Messieurs, mes salutations distinguées.

Signature

NB : Courrier envoyé à tous les candidat(e)s de ma circonscription.

Mai 23, 2012
Lorene

Lettre ouverte à Mr Rebsamen par Chouette c’est bio

Voici la lettre ouverte envoyée par l’association Chouette, c’est bio à Mr le sénateur-maire François Rebsamen, Président de la communauté de l’agglomération dijonnaise, et à son conseil municipal :

Dijon, le 21 mai 2012

Monsieur le Maire,

Monsieur le Président de la Communauté de l’agglomération dijonnaise,

Mesdames et Messieurs les élus,

 Il y a quelques années, notre ville faisait partie des premières à avoir proposé des denrées bio dans ses menus. Aujourd’hui, la proportion semble bloquée à 10% de bio dans les commandes et nous avons constaté cette stagnation depuis plus d’un an.

Après avoir rencontré Madame Dillenseger, adjointe aux affaires scolaires, nous avons compris que vous n’avez pas prévu d’augmenter la part de ces produits à court, moyen ou long terme.

Or, plus de 1200 personnes ont répondu, à ce jour, à l’appel pour des cantines bio, locales et de saison, dans le Dijonnais lancé par l’association de parents « Chouette, c’est bio! » sur son blog (http://dijoncantinebio.blogspot.fr/).

 Nous habitons une région où la gastronomie est une fierté, et, en tant que parents et consommateurs, nous sommes convaincus qu’il est possible de proposer à nos enfants des produits frais, locaux, de saison et sans résidus de pesticides ou adjuvants(exhausteurs de goût, conservateurs, colorants, phtalates, bis-phénols, perturbateurs endocriniens, etc.) tout en étant conscients qu’une telle perspective mérite réflexion et concertation.

Notre préoccupation pour la santé de nos enfants est forte car l’aliment, s’il est un plaisir, est aussi “notre première médecine” (Hippocrate).

Nous savons que le bio sans surcoût est possible à la cantine.

Cela nécessite un mise en place progressive en s’appuyant sur les compétences locales.

Autour de nous, de nombreuses villes ont compris l’intérêt de cette démarche et se sont engagées dans un développement constant d’années en années :

la ville de Rome sert 155 000 repas bio par jour et de nombreuses villes en France sont déjà engagées dans cette voie, telles que Saint-Etienne, Toulouse, Bordeaux, Charleville-Mézières, Lorient, Barjac, Mouans-Sarthoux, et plus près de nous Auxerre, Lons-le-Saunier et Plombières-les-Dijon.

Pourquoi pas Dijon ?

 À l’heure où les appels d’offre sont en passe d’être renouvelés pour 4 ans, nous souhaitons, conformément aux préconisations du Grenelle de l’environnement, que vous engagiez les cantines scolaires de Dijon dans cette démarche d’excellence sociale, sanitaire et environnementale.

76% des français pensent qu’il n’y a pas assez de bio dans les cantines. (06/11 IFOP)

La France s’est engagée à introduire 20% de produits biologiques dans les cantines scolaires à l’horizon 2012. (Grenelle)

François Hollande a proposé dans son programme un objectif de 40% de produits locaux dans la restauration collective.

Pour toutes ces raisons, et celles développées en annexe de cette lettre, nous souhaitons voir se mettre en place dans les cantines scolaires de Dijon et de son agglomération, une alimentation issue de l’agriculture biologique locale, car c’est la seule qui offre des garanties pour la santé de nos enfants et notre cadre de vie.

Rien ne doit être négligé pour protéger la vie de nos enfants et la rendre meilleure.

– « La vie, fragilité tel est ton nom » –

Voici nos attentes :

Il est de votre responsabilité d’élu:

– de mettre en œuvre un plan pluriannuel de passage au bio, local et de saison de la cuisine centrale,

– de mettre en chantier le projet de territoire qui l’accompagne nécessairement, à l’échelle de la ville, de l’agglomération, et de l’impulser en concertation avec le Département et la Région afin de donner à la filière bio les moyens et les outils favorables à son développement (incitations aux conversions, aux installations, accès aux terres, légumerie),

– de s’appuyer à court et moyen terme sur la production locale pour passer au bio les légumes, les fruits et les laitages,

– de lancer la réflexion sur l’équilibre alimentaire et économique que nous évoquons en annexe,

– de mettre en place un plan de communication et de sensibilisation du personnel de cuisine, du personnel éducatif, des enfants et des parents,

– de mettre en place une commission de suivi des menus ouverte aux parents, concernant la cuisine centrale et concernant les goûters du périscolaire.

Dans cette perspective, notre ville encore « plus douce à vivre » prouvera sa démarche environnementale exemplaire et son intérêt pour la santé de ses enfants et des générations futures. Son image ne pourra qu’en ressortir valorisée et grandie !

Tout en vous remerciant de bien vouloir porter attention à une préoccupation partagée d’après enquête par 76% des français, nous vous prions, Monsieur Le Maire, Mesdames et Messieurs les élus, d’agréer l’expression de notre haute et sincère considération.

Association « Chouette, c’est bio! »

Avec la signature et le soutien de

Isabelle AUTISSIER, Présidente du WWF France

Serge ORRU, Directeur du WWF France

Lylian Le GOFF, médecin-environnementaliste

Gilles-Eric SERALINI, président du Conseil Scientifique du CRIIGEN

Jean-Paul JAUD, réalisateur du film « Nos enfants nous accuseront »

Hugues TOUSSAINT, président de l’association Bioconsom’acteurs

Association UFC-Que choisir Côte-d’Or

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ANNEXES

Nous développons ci-après les trois point clefs de notre réflexion sur le bio à la cantine :

L’enjeu de santé – l’enjeu économique – l’enjeu environnemental.

 L’enjeu de santé

Les menus actuels préparés à la cuisine centrale proposent par exemple de manière récurrente des « produits lactés » issu de l’agro-industrie sur-emballés qui présentent des conservateurs, des adjuvants et qui s’appuient davantage sur des arguments marketing que sur de réelles valeurs gastronomiques. Pourquoi ne pas proposer les fromages de nos régions qui n’ont pas besoin de « vitamine D ajoutée » ? Dans le même raisonnement, pourquoi servir des tomates en crudité au mois de février ?

Pourquoi les produits issus de l’agro-alimentaire conventionnel nous inquiètent-ils au sujet de la santé de nos enfants ?

Plusieurs types de produits indésirables sont susceptibles de se retrouver dans l’assiette de nos enfants:

des polluants issus de l’agriculture conventionnelle:les pesticides de synthèseles antibiotiques qui servent au traitement des animauxles organismes génétiquement modifiéset des polluants issus de l’industrie agro-alimentaire:les polluants ci-dessus peuvent se retrouver dans les ingrédientsles adjuvants, conservateurs, arômes et colorants artificiels, exhausteurs de goût, etc.les polluants liés aux emballages (bisphénol-A, phtalates)

Nous avons interrogé des spécialistes sur ce point, dont le médecin/environnementaliste Lylian Le Goff. Voici leurs principaux arguments:

La qualité de la nourriture contribue pour une part très importante à la santé des personnes.

L’état des lieux sanitaire de la population est préoccupant : les principaux fléaux de santé publique, notamment le surpoids, le diabète de type 2, la prévalence des cancers, sont en constante augmentation, y compris chez l’enfant, depuis au moins ces vingt dernières années. L’excès de consommation de produits carnés, de graisses saturées, de sucres, de sel, de produits raffinés et d’aliments insuffisamment pourvus en fibres, antioxydants et acides gras insaturés ainsi que les pollutions d’origines agricoles mettent à mal la santé publique.

Les denrées issues de l’agro-industrie et de l’agriculture conventionnelle sont d’autant plus inquiétantes que nos jeunes consommateurs sont en plein développement. On sait par exemple qu’une pomme issue d’un verger non bio peut recevoir jusqu’à 43 traitements avant d’arriver sur la table. Or, elle ne sera pas épluchée au moment du service –et quand bien même elle le serait, une partie des pesticides, assimilée par la sève des végétaux, serait consommée par l’enfant.

En revanche, l’agriculture biologique ne pollue ni l’environnement ni les aliments.

Comme l’attestent plusieurs études nutritionnelles comparatives, les denrées bio sont plus riches en nutriments protecteurs que les denrées non bio.

Il nous semble que la ville doit défendre au sein de sa restauration des valeurs de qualité et d’excellence sanitaire et donc faire valoir le principe de prévention à l’égard des pesticides utilisés pour leurs effets toxiques dans les productions conventionnelles.

 L’enjeu économique: Le bio sans surcoût est possible.

A la cuisine centrale, le coût des denrées ne représente que 15% du coût global des repas.

De plus, il est possible de réduire les excès de protéines carnées, onéreuses et accompagnées de graisses saturées, pour consommer davantage de protéines d’origine végétale, plus économiques et accompagnées de nutriments protecteurs. Cet équilibre alimentaire, centré par les apports en protéines, préserve aussi l’équilibre du budget grâce à ces économies et en réduisant les déchets, d’autant que l’effet rassasiant de ces produits est plus marqué.

D’autre part, le SEDARB (Service d’Eco-Développement Agrobiologique et Rural de Bourgogne) a les compétences requises pour aider la cuisine centrale dans son travail d’approvisionnement.

Repenser les menus sans dépense supplémentaire ne relève donc pas de l’utopie ! Manger bio n’est pas du luxe ! Et quand bien même la ville devrait dépenser plus … les enjeux conditionnés par le contenu de l’assiette de nos enfants le méritent : enjeux sanitaires bien sûr, mais aussi en terme de gestion du bien commun :

L’enjeu environnemental:

Concernant l’environnement et l’économie de nos campagnes, c’est gagnant, gagnant.

Sous votre impulsion, et celle que représente le volume des 8000 repas quotidiens, la filière bio, locale sera en mesure de se développer durablement. C’est un projet de territoire qui peut se mettre en place, à condition que la ville passe commande auprès des producteurs locaux. Aujourd’hui, l’ONU et la FAO reconnaissent les capacités supérieures de production de l’agro-écologie par rapport à l’agriculture industrielle (ONU/2011/De Schuiter ; FAO/05/2007), loin des préjugés qu’on lui prête trop souvent.

La terre et le territoire péri-urbains peuvent retrouver une valeur nourricière et l’Agriculture, ses lettres de noblesse. Les conversions et les installations d’agriculteurs en bio, seront ainsi encouragées. Leur impact environnemental sera alors positif à de nombreux égards.

Par exemple, les villes qui ont favorisé les conversions et les installations d’agriculteurs en bio, ont vu leur taux de nitrates et de pesticides dans l’eau du robinet chuter au point de s’approcher des valeurs des eaux naturelles (exemple de Munich, Augsbourg, Lons le Saunier). Cette qualité retrouvée de l’eau représente un bénéfice à double titre et rejoint les deux enjeux précédents: sur le plan de la santé des habitants qui la consomment et sur le plan économique, grâce à la diminution de leur facture d’eau.

La contribution de nos territoires à la pollution du bassin Rhône-Méditerranée s’inscrit dans cette réflexion. Les coûts supplémentaires liés à la dépollution de l’eau sont externalisés, c’est-à-dire qu’ils sont pris en charge par nos impôts. Une prise en compte, en toute transparence, de toutes ces dépenses collatérales, montrerait sans aucun doute que les denrées issues de l’agriculture biologique reviennent moins chères que celles issues de l’agriculture conventionnelle

Mai 20, 2012
Lorene

Printemps bio en Côte d’Or!

Le GAB21 vient de nous informer du programme du printemps bio en Côte d’Or.

N’hésitez pas à en parler autour de vous et à vous y rendre!

Avr 25, 2012
Lorene

Pour des cantines bio : appel aux Amapiens

Voici un nouveau message de l’association de parents d’élèves « Chouette, c’est bio ». Vous pourrez trouver un lien avec un formulaire à imprimer pour recueillir le plus de signatures possibles.

N’hésitez pas, il faut plus de bio pour nos marmots dans les cantines!

Appel aux Amapiens et aux futurs Amapiens:

Plus de bio pour nos marmots à la cantine, nécessite de développer et soutenir l’agriculture bio localement!

L’association “Chouette, c’est bio !” est une association de parents qui souhaitent voir progresser l’alimentation bio, locale et de saison dans les cantines du Dijonnais.La cuisine centrale de Dijon représente un volume de 1 100 000 repas par an. A titre d’exemple, une purée prévue au menu pour 7200 repas quotidiens représente une tonne de pommes de terre.

Actuellement, 10% des achats sont consacrés aux aliments bio et la farine qui compose le pain est bio. Cependant au regard des menus, la situation semble bloquée depuis plus d’un an. Les personnels de la cuisine centrale sont motivés mais la volonté politique ne suit pas.

Semoule, œufs, lentilles sont quelques ingrédients bio mais le reste du menu est issu de l’agro-industrie conventionnelle : les légumes, les tomates (en février), les pommes, le raisin et les petits fromages (vache qui rit, ptit louis, babybel etc). Pour tous ces ingrédients il nous semble nécessaire que la ville fasse valoir le principe de prévention à l’égard des pesticides utilisés pour leurs effets toxiques dans les productions conventionnelles et qu’elle mise sur la production locale.

Nous souhaitons que nos élus engagent une montée progressive du bio dans les repas. Pour cela, il faudra qu’ils soutiennent et favorisent le développement de la filière localement.Soutenir les conversions, développer les productions existantes, installer de jeunes agriculteurs en attente de terres.

Passer au bio à la cantine de Dijon nécessite la mise en place d’une véritable politique de territoire qui instaure une synergie entre la ville et la campagne.

Nous sommes convaincus que les Amaps et les autres cantines de l’agglo bénéficieront de l’impulsion créée par ce projet de territoire.

Notre ambition est d’arriver à une mise en place pérenne de ce projet, plus qu’à un résultat immédiat qui serait voué à l’échec.

Nous avons récemment appris que les marchés d’appels d’offre de denrées alimentaires de la cuisine centrale allaient être délibérés au mois de juin pour une durée de 4 ans. Il est urgent de donner un signal fort à nos élus pour qu’ils adaptent leurs appels d’offres en favorisant la progression du bio, local et de saison.

 Nous avons lancé un « appel » qui a déjà été signé par plus de 800 personnes, dont quelques parrainages (Lydia et Claude Bourguignon, Serge Orru WWF France, G.E. Serralini Criigen, le Docteur Lylian Le Goff, Bernard Ronot agriculteur à Chazeuil, Edouard Chaulet maire de Barjac, et Jean Paul Jaud cinéaste)

Voici un lien vers l’appel sur le blog de notre association

 Nous pouvons également vous envoyer des formulaires papier (contact: dijoncantinebio@gmail.com ou Association “Chouette, c’est bio!” 40 rue Monge 21000 DIJON) – Voici aussi un lien vers le formulaire papier à imprimer

 Si toutes les amapiens et futurs amapiens du Dijonnais signent, nous sommes convaincus que nous pouvons atteindre les 1550 signatures voire plus !

Fort de ces soutiens nous ferons valoir le mois prochain ces attentes aux élus. Le temps nous est compté.Merci par avance pour votre soutien et votre mobilisation et n’hésitez pas à diffuser notre appel, parents, grands-parents, consommateurs, nous avons tous à y gagner !

L’Association “Chouette, c’est Bio !”

Mar 19, 2012
Lorene

Manger bio, c’est pas du luxe!

Pour nos marmots, il faut du bio!

Voici le titre (éloquent!) de la conférence que viendra présenter le Dr Lilian Le Goff le 12 avril prochain.

Détails et horaires : Chouette c’est bio!

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