expérimentation
Avr 11, 2013
Lorene

Stop vivisection

 

La directive sur la vivisection est un honte européenne.

Pour comprendre, en voici les termes (reprise du tract d’information de l’association « Stop vivisection » :

« Le 8 Septembre 2012, le Parlement Européen a adopté une nouvelle directive relative à la Protection des animaux utilisés à des fins scientifiques.

Il s’agit d’une loi manifestement subordonnée aux intérêts particuliers de l’industrie de la recherche animale. Aucune obligation n’y est faite d’utiliser des méthodes de substitution aux tests sur animaux alors même qu’elles existent.

Par ailleurs, elle permet :

  • d’expérimenter sur les primates en l’absence même de la nécessité de trouver des traitements pour les êtres humains (articles 5,8 et 55)
  • d’expérimenter sur les chiens et les chats errants (article 11)
  • de réutiliser systématiquement un animal ayant déjà éprouvé de la douleur « légère » ou « modérée », y compris de la douleur intense, de l’angoisse ou de la souffrance prolongée (article 16)
  • de mener des expériences sans anesthésie et /ou de ne pas administrer d’analgésiques à un animal si les chercheurs le jugent opportun (article 14)
  • d’utiliser des agents bloquants neuromusculaires avec des analgésiques à la place d’une anesthésie générale, paralysant l’animal mais le laissant éveillé, terrifié et pleinement conscient de tout ce qu’il subit (article 14)
  • de soumettre l’animal à des chocs électriques auxquels il ne peut échapper pour provoquer une situation d’impuissance (annexe VIII)
  • de maintenir des espèces sociables, comme les chiens et les primates, dans un isolement complet pendant des périodes prolongées (annexe VIII)
  • de pratiquer une thoracotomie, c’est-à-dire l’ouverture du thorax, sans analgésie appropriée et de soumettre l’animal au test de la nage forcé ou tout autre exercice forcé, jusqu’à l’épuisement (annexe VIII)

Des scientifiques et médecins de renommée internationale soutiennent le remplacement des tests sur animaux par des méthodes plus précises, utiles et scientifiquement fiables. Demandons nous aussi à ce que ces méthodes deviennent la règle et supprimons la vivisection!!!

Imprimez ce tract et diffusez le partout!! »

 

 

Signez pour abolir l’expérimentation animale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(Lorène)

Sep 7, 2012
Lorene

Rassemblement contre l’élevage de Mézilles

Demain, samedi 8 Septembre 2012, aura lieu un rasssemblement pour protester contre l’élevage de chien Beagles à Mézilles.

Ces animaux sont destinés à la vivisection…

Si vous le pouvez, et si vous le souhaitez, rendez-vous à Auxerre dès 12h place de l’Horloge.

Pensez à signer la pétition

Manifestation contre Mézilles

Végéweb

ATRA

Charlie Hebdo

(Lorène)

Mar 13, 2012
Lorene

Opération carton noir avec One Voice

Voici un article paru sur le site de One Voice présentant le lancement d’une opération consistant à réclamer l’arrêt des expériences animales aberrantes et non justifiées :

Mars 2012. Avec la publication d’un nouveau rapport sur des expérimentations insensées menées sur les rats, les lapins et les souris, One Voice lance une grande campagne de mobilisation contre les expériences aberrantes. Mobilisez-vous !

La recherche médicale est-elle soumise à une éthique en matière d’expérimentation ? Les études menées sur les animaux sont-elles utiles ? Le résultat de ces recherches est-il toujours transposable à l’humain ? Ne fait-on pas, dans le cadre de ces recherches, des doublons, des répétitions d’expérimentations déjà réalisées dans le passé ? C’est cette somme de questions qui nous vient à l’esprit après l’enquête réalisée par One Voice, dont le second volet est consacré aux expériences effectuées sur les plus petits des animaux martyrisés dans les laboratoires, à savoir les lapins, les souris et les rats.

Enquête au pays de l’aberration

Mise en œuvre, depuis 2007, par des organismes de recherche français, la série d’expérimentations étudiées par One Voice révèlent des pratiques douteuses. Comme à l’occasion de notre première enquête sur les expériences effectuées sur les chats et les chiens, ce second volet confirme que l’expérimentation animale martyrise et détruit inutilement des millions de vies. La lecture du rapport force à interroger les pratiques de recherche, et appelle à la vigilance et à l’action. La drogue et l’alcoolémie, les infections de l’œil, les scolioses – trois types de pathologies humaines présentées dans ce rapport – sont exploitées comme des prétextes qui valident l’expérimentation, la torture et la souffrance animale. Jugez plutôt.

Des expériences aux résultats connus d’avance

Pour exemple, le test qui consiste à droguer des rats et des souris pour « modéliser un état de manque » dans le cadre d’une recherche sur la dépendance à l’alcool. On force des rats à boire une eau mélangée à de l’éthanol et on augmente les doses pour créer l’accoutumance. Puis on implante d’étroits tuyaux dans le cerveau des rats pour y injecter directement l’alcool afin de vérifier les mécanismes de stress liés au manque. Une opération lourde et douloureuse dont les résultats sont pourtant connus. Le liquide objet du test est une substance chimique, son rôle dans l’alcoolisme a déjà été prouvé par des études de tissus cérébraux humains. Idem pour les expériences sur les souris destinées à mesurer l’influence du cannabis sur la mémoire… Ses effets sont pourtant déjà de notoriété publique !

Une injustifiable répétition de tortures

D’autres expériences sont plus que contestables sur un plan éthique. Pour savoir comment certaines souches pathogènes de la bactérie E. coli se propagent dans le cas d’infections oculaires, des lapins sont littéralement torturés. Des coupures, des irritations et des points de suture sont effectués sous anesthésie dans leurs yeux. Sur certains, on entaille la surface de l’œil en y enfonçant une aiguille déplacée ensuite à travers la cornée. Sur d’autres, la surface de l’œil est grattée en utilisant le plat de la lame d’un scalpel pour ôter la couche supérieure de la cornée. Certains lapins sont gardés ainsi blessés près d’un mois. Une logique de pure barbarie. D’autant plus quand on découvre que cette expérimentation, menée par deux institutions françaises, avait déjà été décrite dans une étude japonaise ! En outre, plusieurs alternatives non-violentes étaient possibles. Notamment grâce aux données disponibles concernant des patients hospitalisés…

Modèle humain ? Modèle animal ?

Intervenir sur la colonne vertébrale du lapin, mammifère quadrupède, pour soigner la scoliose humaine, mammifère bipède, est une autre des recherches « aberrantes » actuellement menées. Les chercheurs créent de toute pièce la maladie chez l’animal en pratiquant des soudures osseuses ou en implantant des baguettes en forme de C de chaque côté de la colonne vertébrale. Or la scoliose n’atteint que très rarement les animaux à quatre pattes… Les lapins, par exemple, n’ont pas la même colonne vertébrale que nous qui évoluons debout. Non seulement leur croissance est bien plus rapide (leur squelette atteint sa maturité au bout de sept mois) mais en tant que quadrupèdes, leur colonne et leurs organes ne sont pas positionnés de la même manière que chez l’homme, donc pas soumis aux mêmes forces gravitationnelles.

Ensemble pour la fin des expériences aberrantes

Pour mettre un terme à ces pratiques, One Voice lance une grande campagne avec différentes opérations en France et en Europe, qui doivent être menées de concert avec le public. Une première action de lobbying est actuellement déployée, avec la diffusion du rapport auprès des députés européens et des candidats à la présidentielle.

Dans le cadre d’une protestation citoyenne, et en écho au Petit Livre Noir du premier volet de notre enquête, un « Carton Noir pour l’expérimentation animale » est diffusé. À travers cette phrase en forme de protestation, « Nous voulons des actes », ce carton demande l’abolition pure et simple de toutes les expériences aberrantes sur tous les animaux. Il est à envoyer au Président de la Commission européenne. Pour accompagner ce carton, et appuyer notre action, le public peut également signer et envoyer la « Lettre des citoyens », intitulée « La cruauté n’a jamais fait avancer l’humanité ».

De plus, une action est engagée auprès des vétérinaires avec un carton noir spécial, pour les inviter à rejoindre le mouvement et à s’impliquer pour la fin de ces expériences indignes…

Agir : Demandez des actes !

Les expériences aberrantes doivent définitivement disparaître des laboratoires… Ensemble, nous avons le pouvoir d’y mettre un terme. La mobilisation de tous sera la clé du succès ! Affirmez vos choix ! Commandez et diffusez massivement le carton noir pour l’expérimentation animale et la Lettre des citoyens. En ces temps de campagne, la voix des citoyens devra être écoutée…

 Les plus petits des êtres vivants ont besoin de notre aide. Soyons leurs porte-voix !

Le petit livre noir de l’expérimentation animale

Ne restons pas insensibles aux souffrances inutiles endurées par ces animaux…

Fév 20, 2012
Lorene

REACH : première victoire pour les scientifiques de l’ECEAE

Une information de l’association One Voice :

Février 2012 – Grâce au travail de l’équipe scientifique de l’ECEAE1, plusieurs animaux viennent d’être sauvés de la mort. Ses recherches et ses preuves ont en effet permis de ne pas avoir recours à un test de toxicité pour l’enregistrement d’un ingrédient. Une première victoire qui démontre la pertinence d’une présence au sein de l’ECHA².

1Coalition européenne pour la fin de l’expérimentation animale

²Agence européenne des produits chimiques

C’est un travail difficile qui vient d’être couronné de succès et dont One Voice se félicite. L’équipe de scientifiques engagée par la Coalition (ECEAE), dont l’association est le représentant pour la France, a réussi à démontrer que le test de toxicité proposé à l’appui de l’enregistrement de du Triphosphate de Pentasodium, était inutile. En effet, après un minutieux travail de recherches et une analyse des éléments trouvés, notre équipe a mis au jour l’existence de données disponibles, ce test étant connu et réalisé à maintes reprises depuis 1974. Les résultats qui étaient libellés en russe nécessitaient seulement d’être traduits… Parallèlement à ces résultats, une autre évaluation confirmait que l’exposition à cette substance dans des produits d’entretien était sans danger pour l’utilisateur. Le Triphosphate de Pentasodium est un composant entrant dans la fabrication non seulement de produits ménagers, mais aussi de cosmétiques, matériaux de construction, etc.

Travail reconnu et validé

L’ECHA, chargée d’évaluer la dangerosité des substances chimiques afin d’en autoriser, ou pas, la commercialisation, a reconnu la validité des informations soumises à son appréciation par l’ECEAE et a donc annulé le test proposé* par l’entreprise à l’appui de sa demande d’enregistrement. Cette dernière a pu reformuler sa demande, compléter des données « découvertes » par l’équipe scientifique de la Coalition, et réaliser au passage l’économie d’un test sur animaux estimé à environ 250 000 euros. 

120 rats sauvés

Pour notre équipe de chercheurs, l’intérêt était avant tout de préserver un maximum de vies animales. Le test envisagé requiert 120 rats voués à la mort après avoir été soumis à une expérimentation cruelle. Les rongeurs sont en effet enfermés dans des tubes où ils inhalent plusieurs fois par jour, et ce pendant 90 jours, la substance testée. À l’issue de la période de test, les animaux sont tués afin d’être analysés.

Contre-pouvoir

L’ECEAE est membre du Comité d’experts et d’observateurs, qui au sein de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), est chargé, dans un délai de 45 jours après le dépôt d’une demande, d’apprécier l’intérêt, ou pas, d’un test sur animal pour valider un ingrédient ou une substance chimique. C’est la seule organisation non gouvernementale admise au sein de ce comité où elle œuvre activement, depuis fin 2009, en vue de réduire le nombre de tests sur animaux en démontrant que les données existent déjà ou en préconisant d’autres méthodes, fiables et scientifiquement reconnues, permettant d’obtenir le même résultat. Véritable contre-pouvoir à l’industrie de la cruauté et de la destruction de vies animales, cette présence est d’autant plus nécessaire que d’ici à 2013 pas moins de 350 propositions de tests* devront être examinées chaque année avec, à la clé, pas moins d’un million d’animaux à sauver de la barbarie.

Mobilisation de moyens

Pour relever le défi des deux prochaines années, l’équipe de scientifiques de la Coalition a dû notamment être renforcée afin d’établir plus facilement, et dans les délais impartis, les arguments à opposer à l’expérimentation animale. One Voice est particulièrement investie dans cette mission pour laquelle l’association a mobilisé d’importants moyens financiers. Seule la pérennisation de ceux-ci associés à une détermination sans faille permettra de gagner la bataille contre l’expérimentation animale. Grâce à vos dons, la victoire semble aujourd’hui possible !

* Le testing proposal system est l’une des dispositions visant à réduire le nombre d’animaux testés mises en place dans le cadre de la loi européenne sur les produits chimiques (REACH). Cette mesure a été obtenue de longue lutte par la Coalition qui regroupe 27 ONG de 25 pays européens différents.